Dans un espace de coworking du 13e arrondissement de Paris, Antoine, fondateur de la startup “TechMotion” (spécialisée en robots collaboratifs), trille la pile de pièces usinées ratées. Ces pinces de préhension pour robot, conçues par son équipe, ont subi deux retours : d’abord, la rugosité intérieure non spécifiée (Ra1.6 exigée pour l’étanchéité), puis la déformation après 3 utilisations (matériau non traité thermiquement). Résultat : 30 000€ de perte, et la conférence de lancement reportée d’un mois. “Le fournisseur dit ‘on suit le dessin’, mais qui vérifie si le dessin est bon ?” Il se gratte la tête, devant ses dessins techniques en pagaille—des annotations illisibles, des tolérances manquantes.
C’est alors que son conseiller en design industriel lui envoie un message : “Essayer les Chinois—ils font de la revue de dessin DFM, c’est leur truc.” Antoine envoie le dessin de la pince la plus complexe, avec un SMS désespéré : “Dans 24h, pouvez-vous me dire si c’est fabricable ?”
Vers minuit, notre ingénieur Xiao Lin l’appelle en vidéo. Sur l’écran, il a annoté le dessin de rouge : “3 problèmes majeurs : 1. L’angle de la pointe de la pince est 90°—l’outil va collisionner, il faut un rayon de 0.5mm. 2. Le trou intérieur est marqué ‘Φ10’ sans tolérance—avec IT7, ça sera trop lâche, il faut ‘Φ10H7’. 3. L’alliage 6061 est trop mou, prenez 7075-T6—résistance multipliée par 3.” Il ouvre un modèle de rapport DFM : “Nous vous envoyons ça en 24h : défauts, solutions, coûts, temps de production. Ça fait de votre dessin ‘fabriquable, assemblable et économique’.” Antoine regarde les annotations en détail—il commence à croire que son lancement aura lieu enfin.
Pendant la production, Xiao Lin partage chaque étape : “Rayon de 0.5mm terminé, pas de collision” “7075-T6 trempé, dureté HB150 vérifiée”. Deux semaines plus tard, les pinces arrivent à Paris—au test, l’étanchéité est parfaite, et après 500 prises, pas de déformation. Antoine les exhibe à la conférence : “Voilà le produit qu’on voulait !”
Maintenant, TechMotion envoie systématiquement ses nouveaux dessins pour revue. “Un rapport DFM en 24h, c’est moins cher qu’un ingénieur full-time,” rigole Antoine. Pour nous, la revue de dessin n’est pas “critiquer”—c’est aider les startups à transformer leurs idées en produits. Parce qu’on sait que derrière chaque dessin en pagaille, il y a un entrepreneur qui rêve de révolutionner son industrie. Et on est là pour lui dire : “Ça se fait—et on va vous aider.”
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